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100e anniversaire de Mme Florence Phaneuf, fondatrice de l’ÉSSJ

5 décembre 2019


Le samedi 23 novembre dernier, une grande dame qui a marqué l’histoire de l’ÉSSJ fêtait son 100e anniversaire de naissance. Il s’agit de Mme Florence Phaneuf, fondatrice de l’ÉSSJ en 1953.

Lors de cette occasion spéciale, tous les membres du personnel, les élèves et le comité de parents avaient pris le soin de lui faire parvenir un feuillet comprenant leurs signatures et leurs bons vœux. C’est donc avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude que toute l’équipe de l’ÉSSJ tient à lui réitérer ses meilleurs vœux de paix et de bonheur en ne manquant pas de la remercier du fond du cœur pour cette oeuvre magnifique dont elle est l’auteure avec toute la communauté des soeurs de Saint-Joseph.

Nous profitons de cette occasion pour vous faire part des principaux éléments qui ont marqué l’histoire de l’ÉSSJ. À ce propos, nous tenons à remercier Sr. Pauline Vertefeuille qui nous a fait parvenir ce résumé des 66 années de vie de l’ÉSSJ au service des jeunes .

 

HISTORIQUE

Voici un bref historique de l’ÉSSJ afin d’être en mesure de mieux apprécier le travail éducatif des nombreuses personnes qui, de 1953 à aujourd’hui, ont contribué à faire de cet établissement, un lieu de haut savoir intellectuel et d’éducation de qualité et un milieu de vie exceptionnel.

Ça commence petit, petit

L’École secondaire Saint-Joseph prit naissance le 8 septembre 1953, au 805 de l’avenue Raymond, dans un local de la Maison mère des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. À la demande de la commission scolaire Girouard, 16 jeunes filles provenant des différentes écoles dirigées par les Sœurs de Saint-Joseph dans la région immédiate de la ville, bénéficient d’un enseignement commercial (études reliées au travail de bureau tel le secrétariat) ou général en 10e et 11e année. La nouvelle institution se nomme alors École supérieure Saint-Joseph.

Trois ans plus tard, l’école acquiert un statut d’institution privée et accueille des pensionnaires. Les parents des élèves paient 12 $ de scolarité par mois. Quelques commissions scolaires des environs de Saint-Hyacinthe, incapables d’offrir le 2e cycle du secondaire dans leurs établissements, en assument les frais.

L’année suivante, on incorpore cette institution sous le nom de « École secondaire Saint-Joseph », qui se loge dorénavant au 795 avenue de La Bruère.

Augmentation fulgurante

En 1961, Le Juvénat Saint-Joseph se fusionne avec l’ÉSSJ qui offre, dès lors, des cours aux élèves de 8e et 9e années. Le service du pensionnat (le seul de la région, au 2e cycle), permet aux jeunes filles de développer toutes les facettes de leur personnalité. La vie de groupe leur donne l’opportunité de trouver un sentiment d’appartenance, dans la joie et la fraternité. Ce service offre aussi un réconfort à celles qui ont une santé précaire, qui sont privées de transport quotidien ou encore pour suppléer à la carence des foyers aux prises avec des problèmes de tous ordres. Après huit ans d’existence, seulement, on compte déjà 269 élèves dont 99 pensionnaires. Une augmentation fulgurante en peu de temps.

Professeurs laïques

Au moment où le système scolaire prend le tournant de la démocratisation, l’école signe une convention avec la Commission scolaire régionale Yamaska en fait une institution publique en 1967. L’École a maintenant pignon sur rue au 2395 Notre-Dame, dans les anciens locaux de l’École Normale. Elle accueille alors près de 500 étudiantes et compte quelques personnes laïques dans son personnel enseignant. Le cours commercial ne fait plus partie des cours au programme mais on offre toujours des cours de dactylographie.

En 1970, l’École reprend son statut d’institution privée, à la suite de la reconnaissance, par le Ministère de l’éducation, de l’excellence de son enseignement, de la qualité de son personnel et du service qu’elle rend à la population. Elle couvre alors les deux cycles du secondaire, selon le programme du Ministère de l’Éducation et propose une éducation féminine aussi complète que possible. Au 1er cycle principalement, l’École joue un rôle de transition entre le climat plus protégé de l’enseignement primaire et le défi posé par le gigantisme et la polyvalence des écoles publiques actuelles. Elle garde la préoccupation d’instruire les élèves ayant des problèmes d’apprentissage.

En septembre 1975, L’ÉSSJ compte 730 élèves dont 120 pensionnaires, exigeant un personnel de plus de 40 professeurs dont quelques-uns sont de la gent masculine. On construit un gymnase et des classes dans les locaux adjacents.

Consciente que la vitalité de l’Église se renouvelle sans cesse grâce à une jeunesse mieux formée, l’École secondaire Saint-Joseph, vise l’épanouissement multidimensionnel des jeunes filles qui auront à exercer une action importante sur le devenir de la société.

Pavillon Bourdages

L’année 1984-1985 fût une année de développement pour l’École.  Afin de répondre aux demandes croissantes de la population, l’École transfère les élèves du 2e cycle à l’ancien Institut familial, école où l’on initiait les jeunes filles à leur rôle d’éducatrices au foyer. Cet établissement avait aussi dispensé des cours aux élèves du « Cours professionnel court » en partenariat avec la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe L’institution porte le nom de « Pavillon Bourdages ». Le 1er cycle demeure au « Pavillon Notre-Dame » et on abandonne les classes situées sur l’avenue La Bruère.

Tout en voisinant les autres écoles secondaires de la région: privées ou publiques, l’École Secondaire Saint-Joseph dessert surtout le territoire maskoutain et aussi quelques centres plus éloignés, qui profitent de l’internat. Au Pavillon Bourdages, un gymnase double et une résidence des pensionnaires sont alors construits sur le terrain situé en arrière de l’école. Il s’agit d’une annexe détachée de l’aile des classes mais située à proximité. La nouvelle résidence pouvait y accueillir 70 filles du 2e cycle dès septembre 1984.

Des garçons…

Voyant sa clientèle diminuée, la direction de l’École a dû faire le choix d’élargir sa vocation, qui était jusqu’à présent exclusive aux jeunes filles, à l’ensemble des adolescents. Ainsi, en 1992, les enseignants et enseignantes ont vu quelques têtes masculines « faire maintenant partie du décor ».

Ayant toujours voulu offrir un enseignement de qualité, à l’ensemble de la population rurale et à la classe ouvrière, l’ÉSSJ offre tout un éventail de programmes scolaires, d’où l’implantation d’un programme d’études personnalisées, le PEP, Programme d’Enseignement Personnalisé », appelé à l’époque le « programme 2/3 », ainsi que le programme d’éducation internationale, sans oublier le programme régulier. C’est à ce moment qu’on a surnommé l’École secondaire Saint-Joseph, la Polyvalente des écoles privées.

Le pensionnat, ne répondant plus la demande, ferme ses portes en juin 1997 pour faire place à de nouveaux locaux qui serviront l’éducation d’une autre manière.

« Une seule école sur le même sol »

Le 22 novembre 2001, date mémorable dans l’histoire de l’ÉSSJ. La congrégation des Sœurs de Saint-Joseph qui, depuis la mise sur pied de l’École était l’instigatrice des nombreux projets réalisés à l’ÉSSJ, transmet le flambeau de l’éducation à une corporation laïque. Cependant, elle se garde le privilège de nommer trois personnes sur le Comité d’Administration.

Un autre changement majeur… Pour mieux répondre aux besoins de sa population étudiante et être plus conforme aux normes des bâtiments, la nouvelle corporation décide d’ériger un nouvel édifice sur la rue Bourdages pour y loger les élèves du 1er cycle. Le directeur, Pierre Duclos lançait le slogan : « Une école sur le même sol! »

Depuis septembre 2002, L’École secondaire Saint-Joseph a une seule adresse mais deux pavillons: le «Pavillon Élisabeth-Bergeron» pour le 1er cycle; l’ancien Pavillon Bourdages qui devient le « Pavillon Mgr Moreau.» pour le 2e cycle. Le tout en l’honneur des deux personnalités qui ont fondé la congrégation religieuse des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. S’accomplissait ainsi le rêve tant convoité depuis quelques années : « une seule école sur un même sol ! »

ESSJ, toujours vivante

Un équilibre dans la mixité de la population étudiante est en constante progression. Une diversité des programmes scolaires est toujours maintenue. La vie étudiante ne cesse de s’accroître que ce soit par l’entremise des sports, des activités culturelles ou parascolaires.  Près de 1 000 élèves parcourent les corridors de l’ÉSSJ.

Toujours vivante, même après 66 ans, cette école secondaire privée perpétue la mission d’éducation des Sœurs de Saint-Joseph et permet aux parents d’exercer leur droit de choisir l’école qui correspond à leurs aspirations dans un milieu éducatif offrant les meilleures chances de succès et d’épanouissement.

Pauline Vertefeuille, sjsh  et
Karine Malo, animatrice à la vie étudiante

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