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L’ÉSSJ se fera entendre à la finale des Voix de la poésie

18 avril 2016

L’étudiante de l’ÉSSJ Nebou N’Diaye tentera de remporter la finale anglophone du concours Les Voix de la Poésie à Toronto.
Photo François Larivière | Le Courrier ©

Pour la première fois, l’École secondaire Saint-Joseph (ESSJ), représentée par l’étudiante étrangère Nebou N’Diaye, tentera de rafler les honneurs dans la catégorie anglophone à la finale du concours de récitation Les Voix de la Poésie, tenue à Toronto en avril.

Arrivée d’Allemagne il y a moins d’un an pour apprendre le français, Nebou a déjà su faire sa place à l’ESSJ grâce à sa participation au concours Les Voix de la Poésie.

Celle qui avait d’abord participé à la­ finale d’établissement dans la catégorie francophone a finalement opté pour ­l’anglais lors de la finale régionale tenue à Montréal en février,« car c’est plus facile pour moi », fait-elle savoir.

Elle était également la meilleure candidate de l’école pour la catégorie ­anglophone, selon l’enseignante ­d’anglais de l’ESSJ, Susan Shannon.

Un choix judicieux qui lui a permis d’être sélectionnée pour l’ultime étape du concours Les Voix de la Poésie, qui permet aux jeunes du secondaire et du cégep de s’initier à la récitation de poésie.

Pour l’occasion, la jeune femme de 17 ans récitera trois poèmes qu’elle a ­sélectionnés dans une banque disponible sur le site internet de la compétition. Il s’agit de I am Graffiti de Leanne Simpson, de To the Ladies de Lady Mary Chudleigh et de Mean Drunk Poem de Sharon Thesen.

Avec le recul, Nebou a constaté qu’elle avait choisi trois poèmes en lien avec la condition de la femme et elle affirme avoir eu un coup de coeur pour le travail de Lady Mary Chudleigh. « C’est mon ­subconscient qui a choisi les textes. Ce sont des thèmes qui me tiennent à coeur, qui me parlent », juge-t-elle.

« Comprendre la signification du poème a été la plus grosse partie du ­travail, poursuit Nebou, car chaque mot veut dire quelque chose. Maintenant, quand j’écoute de la musique ou que je lis, je comprends bien les propos et j’arrive à voir l’art derrière les mots. Je sais par quel processus de création sont ­passés les auteurs. »

Ses talents théâtraux et sa facilité à transmettre ses émotions sont des atouts majeurs pour l’étudiante, croient l’enseignante et responsable du concours à l’ESSJ, Michèle Lemelin, et l’entraîneur, Maxime Dansereau.

« Sur scène, les élèves ne peuvent pas faire de gestes. Tout doit passer par la voix et le visage », note Mme Lemelin.

« Nebou est une personne très ressentie, ses instincts sont forts, donc nous savons qu’elle a fait la bonne interprétation de chacun des poèmes », renchérit M. Dansereau.

Lors de la grande tenue à Toronto les 20 et 21 avril, 18 candidats provenant de partout au pays s’affronteront dans la catégorie anglophone. Nebou N’Diaye est la seule représentante du Québec pour cette section.

par Jennifer Blanchette

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